• "LAÏCISATION DES SOEURS " :

     

    L'instituteur Lagache est remplacé par l'instituteur Avronsart. Les sœurs sont laïcisées et remplacées par Julie Pascale, femme Avronsart "Il fallait un mariage" dit-elle au curé. On devine bien pourquoi ! Répond celui-ci!...

    La famille BONDUELLE, toujours généreuse, fait installer aussitôt les classes des sœurs au cercle (rue de Wambrechies). Un comité de dames composé de Mes. DESPRETZ, BONDUELLE et VERLEY se charge de recueillir des souscriptions et sont bien accueillies partout. En 8 jours elles ont rassemblé les sommes nécessaires pour le mobilier de la première année.

    Le 23 septembre 1900 sont installées les sœurs dans l'école St. Joseph, rue de Lille. En octobre 1903, l'école des filles est réouverte mais les religieuses de la Sainte Famille sont sécularisées (laïcisées)

    En octobre 1905, les demoiselles RINGEVAL, sécularisées, reçoivent leur changement pour Haverskerque et sont remplacées par Mme. BOINET, sécularisée de la même congrégation.

    Le 3 juillet 1905 loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat. Tous les biens de celle-ci doivent être transférés aux municipalités. Des inventaires de biens de l'Eglise ont lieu courant 1905/ 1906. Ainsi, le 5 mars 1906, première tentative d'inventaire à l'église St. Amand qui échoue. Le 20 novembre 1906 reprise des inventaires décidés par M. CLEMENCEAU. A 8h. du matin, l'église est cernée par des gendarmes à cheval et des chasseurs du 16° de Lille. A 7h.1/2 M. le curé ayant eu un pressentiment, avait fait évacuer l'église et placé à la porte un sommier en fer qui était resté du premier inventaire.

    Nous étions donc pris sans être préparés. M. DEMAY, vicaire, réussit cependant à pénétrer dans l'église avec quelques paroissiens qui mettent la cloche en branle. Bientôt on voit arriver sur la place de l’église, le commissaire de police de Comines nommé ESCASSUT escorté d'un bataillon du 43° et des crocheteurs, soldats du Génie d'Arras. Puis survient le Percepteur BIENVENU. Sur le refus de M. le curé d'ouvrir l'église, le commissaire la fait crocheter; mais la porte ne cédant pas à cause du sommier de fer, on la fait briser à coups de hache.

    Le Percepteur, le commissaire et deux témoins pénètrent dans le temple, en font rapidement le tour, et ressortent au milieu des protestations et des insultes des foules indignées".

    Réf.: Annales Paroissiales de l'abbé DETHOOR

     

     

     


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  • coupures de presse


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  • SAINT JOSEPH :

    depuis l’école des filles (rue des martyrs)

    à l’école primaire (rue de Lille)

    en passant par le patronage St Louis de Gonzague

    et l’école élémentaire St Louis (rue de Wambrechies).

    Ou

    Saint Joseph et le Groupe scolaire Jean XXIII


    L'école des filles entre réellement en fonction en 1860. L'institutrice Mme. SENELAR cède sa place en 1864 à sœur Françoise (Françoise SIMON) des sœurs de la Sainte Famille d'Amiens.

    Laïcisation (voir aussi annexe 1) :

    Le 4 septembre 1900 M. le Préfet écrit au maire de Marquette «Depuis plusieurs années, il est de règle dans le Département du Nord de mettre à la retraite les instituteurs et institutrices dès qu'ils atteignent la 60° année.

    M. le Directeur départemental de l'enseignement primaire me demande d'appliquer la même mesure aux institutrices congrégationistes. Cette proposition est tout à fait justifiée.

    En conséquence, j'ai décidé qu'à partir du 1ier. octobre prochain Mme. SIMON, directrice de l'école des filles de Marquette, qui a près de 60 ans, et par suite ses trois adjointes, seraient remplacées par des laïcs. J'ai l'honneur de vous en informer et vous prier d'apporter aux locaux scolaires, s'il y a lieu, les travaux d'appropriation qui seraient jugés nécessaires.»

     

    Ainsi la niche creusée en façade de la maison d'école, surmontée d'une croix, vit disparaître sa statue dédiée à St. Joseph. La croix en relief est restée en place mais la statue fut déménagée par les paroissiens vers l'école St Joseph, rue de Lille, qui venait d'ouvrir...

     

    Le 30 septembre 1898 ouvrait la nouvelle école catholique (St. Joseph - rue de Lille) avec 48 enfants, puis 68 au 8 octobre et 76 le 12 décembre

    Dès 1900 donc, l'école des filles est laïcisée. Au 23 septembre 1900, les soeurs s'installent dans leur nouveau local, rue de Lille (St. Joseph), au 30 septembre, l'école catholique des filles ouvre  avec 48 enfants, elle en aura 68 le 8 octobre et 76 le 12 décembre.

     

    Les sœurs de la Sainte Famille partent le 9 août 1903... (annexe 2)

     

    La période de "régulation" anticléricale est à son apogée, il y a eu les lois J. Ferry, il y aura en 1905 la loi de Séparation...



     

    Voici dans le détail ce que les "Annales Paroissiales" indiquent sur cette école :

     

    Février 1904: M. DANCOISNE, nommé en poste à Lomme, est remplacé comme directeur de l'école des garçons par M. DUFAY instituteur adjoint à Armentières, qui saura donner à notre école un nouvel essor et remportera de nombreux succès dans les concours.

    Octobre 1904: M.DELVAL, instituteur adjoint est nommé à Roubaix. C'est M.EIDEL, ancien religieux mariste (membre de la société de Marie de Bordeaux) qui le remplace.

    Octobre 1905: M.EIDEL, adjoint est remplacé par M. Henri MARCOTTE

    Octobre 1907: M. DUFAY, directeur de notre école catholique, est appelé à la direction d'une école à Roubaix, son adjoint M.MARCOTTE reçoit aussi son changement. Ils sont remplacés par deux instituteurs, messieurs ALAUX, frères.

    Avril 1910: Ouverture d'une troisième classe à l'école catholique des garçons. M. le chanoine BERNOT ne pouvant nous fournir d'adjoint, Mme. ALAUX, épouse du directeur, munie de son brevet élémentaire, veut bien se charger de la Direction.

    En Octobre 1946 le Comité Familial Scolaire pour répondre aux désirs de plusieurs familles, décide d'ouvrir une classe de garçons dans les bâtiments de la Maison des Oeuvres, rue de Wambrechies (futur Etoile-Ciné)

    Octobre 1948: La rentrée des classes amène le Comité Familial Scolaire à prendre d'importantes décisions:

    1°) Une classe supplémentaire à l'école des filles

    2°) Une 2°classe à l'école de garçons

    Nous avons désormais :

    - L'asile gardiennage qui compte deux classes

    - L'école des filles (St. Joseph) qui a 3 classes

    - L'école des garçons (St. Louis) qui a 2 classes

    Le 30 septembre 1956: une 3° classe est inaugurée à l'école libre de garçons. M. DELESALLE, président du Comité Familial Scolaire retrace les étapes de la vie de l'école. M. le curé remercie tous ceux qui ont travaillé à l'aménagement de ce local et le bénit. M.HOUZET, instituteur, fixe le crucifix qui va présider au travail de ses élèves.

    En septembre 1959 à l'école St Joseph on ajoute une nouvelle classe; l'effectif atteint alors 225 élèves. Les 4 classes sont donc insuffisantes même en y ajoutant la classe enfantine. Il est donc urgent de construire une nouvelle classe pour les ainées. Le procédé de financement qui a si bien marché pour le foyer paroissial va être repris. La maison CASTELAIN de Tourcoing exécute les principaux travaux de gros œuvres et de maçonnerie. Le Comité Familial Scolaire qui assure avec dévouement la gestion des écoles (MMs. Michel DELEBARRE, Eugène VERPLAETSE, Pierre THEETEN) et la paroisse vont couvrir les frais de cette construction dont le montant s'élève à 840 527F. plus 300 000F. environ de dons en matériaux divers.



    Sœur Thérèse et sœur Odile-Renée seront heureuses d'y accueillir les ainées de 12 à 14 ans... extrait des Annales Paroissiales

     

    A l'été 1963 : les locaux scolaires vétustes devaient être rajeunis. Ce grand travail a été effectué pendant l'été 1963.

    L'entreprise JONCQUEZ de Lille a consolidé les murs, posé un faux plafond, changé les portes et fenêtres; du 1ier.juillet au 5 septembre les différents corps de métier y ont travaillé ; puis notre équipe bénévole d'entretien recrutée surtout dans notre comité Familial, (J.M.DEPRICK, G.DESCAMPS, A.DORGE, Ch.HOUZET, Bd.VANTROYS) a entrepris les peintures des deux classes, peintures offertes par les Ets BYGODT. Les fins de semaine et jours fériés de cette première quinzaine de septembre ont été réservés à ces travaux. Un groupe de jeunes filles s'est chargé du nettoyage des deux classes avant d'y remplacer le matériel scolaire. L'école des garçons est maintenant solide. Deux classes sur trois peuvent être considérées comme refaites complètement. Un beau travail à l'actif de notre Comité Familial Scolaire.

    En septembre 1966: construction d'une nouvelle classe à l'école des filles. Départ de sœur Marie Victor qui a passé plus de 25 ans à Marquette. Nommée directrice à la communauté de Blendecques. Sœur Thérèse qui enseigne dans la classe des ainées la remplace comme supérieure.

    Juillet 1967: Le parquet des deux grandes classes est remplacé par un carrelage comme cela avait été fait, l'an dernier, à l'école des filles.

    L'enseignement primaire libre comprend :

    - une école de garçons, 2 rue de Wambrechies, 2 classes 55 élèves

    - une école de filles, 60 rue de Lille, 3 classes 80 élèves

    - une école maternelle, 2 classes 80 enfants ces écoles ne possèdent que des préaux.

    Les projets d'extension en cette moitié du XX siècle suivant les indications de la Direction de l'Enseignement Primaire de Lille, se borneraient à la transformation d'une partie des locaux des Œuvres de la paroisse N.D. de Lourdes, rue de Lille, et qui devront servir à une classe maternelle pour une quarantaine d'enfants de la paroisse. Cet emplacement n’est pas très heureux (voisinage de Kuhlmann) mais le besoin d'une école maternelle est évident et le terrain choisi se trouve dans la partie du quartier du pont de l'abbaye la plus éloignée des usines.

     

     

    En 1971, l'enseignement à Marquette était composé de :

    Ecoles privées :

    -Ecole St. Louis, rue de Wambrechies, directeur : M.HOUSET

    -Ecole St. Joseph, 60 rue de Lille, fille et maternelle

     


    En 1979 :

    Gr. Jean XXIII : primaires : 5, maternelles : 2, 163 élèves

    La part du budget communal consacré aux écoles est la suivante :

    Pour les écoles privées, l'allocation est de 9 300F. par classe sous contrat.

     

    A noter encore qu'en 1979 tous les enfants des écoles primaires bénéficient gracieusement de l'enseignement de la natation, près d'une heure par semaine. Les professeurs de l'école de musique se rendront, en novembre 1979, dans les classes des cours élémentaires 1ière. et 2ème. années, présenter la gamme des instruments.

     

     

    En 1987, l'enseignement était composé de :

    Ecoles privées :

    - Ecole mixte St.Louis, CM1,CM2, 4 rue de Wambrechies, Directrice: Mme. BEULQUE (Sr Michèle, sœur de la Sagesse)

    - Ecole mixte St. Joseph, sections enfantines,CP,CE1,CE2, 60 rue de Lille, Directrice: Mme.MATHIEU

     

    En 1990 l'enseignement était composé de :

    Ecoles Privées:

    - Ecole mixte St. Louis, 4 rue de Wambrechies, Directeur : M. HOLLEBECQ

    - Ecole mixte St. Joseph, 60 rue de Lille, Directrice: Mme MATHIEU

     

    Puis réunion des 2 écoles rue de Lille (septembre 1990, sous la direction de M. HOLLEBECQ).


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  • notes sur archives

    notes sur archives

    de Michelle MATHIEU pour l'expo 2015


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  • notes sur registres

    notes manuscrites de Michelle MATHIEU pour l'expo 2015

    Ecole libre de filles

    1er Registre du personnel notifie que notre école "ECOLE LIBRE DE FILLES" fut ouverte le 28 7bre 1903 par Melle Angèle Ringeval, directrice et comptait 2 adjointes. L’inspecteur primaire de la circonscription de Lille en a paraphé chaque page.

    En 1905, figurent les mots 2ème et 3ème classe.

    Des directrices se succèdent aidées d’adjointes, titulaires ou suppléantes. Elles ont le brevet élémentaire ou le brevet simple.

    1er octobre 1929 : la mention "classe enfantine" apparaît.

    Ces demoiselles étaient sans doute pour la plupart religieuses. La dernière sortie est notée au 30 septembre 1946.

     

    Le second registre, ouvert le 5 octobre 1941 par Melle Justine Dumont compte sa dernière entrée en juin 1961 et dernière sortie en août 1984.

    On y voit quelques bachelières et l’apparition du 1er CAP (Certificat d’aptitudes Pédagogiques).

    Quant aux fonctions : directrice, adjointe, intérimaire, auxiliaire, monitrice, débutante, institutrice…

     

    Mais aussi après la 3ème classe, la classe CEP (Certificat d’enseignement Primaire) en septembre 1957.

    Des noms encore connus peut-être : Melle Félicie Mailly (Sœur Marie-Victor ?), Melle Marthe Mailly (Sœur Thérèse), Melle Marguerite-Marie Buisine qui devint conseillère pédagogique pour le diocèse de Lille.

    On découvre alors que l’inspection diocésaine était le bureau des écoles (lieu : CFP, rue du faubourg de Roubaix à Lille) Cf note de M. Froidure.

     

    Le troisième registre a débuté en 1961 et c'est sans aucun doute à partir de là que nous pouvons recueillir des témoignages vivants.


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